Le foot en Australie, c’est possible !
19h23 ce 10 octobre, le match commence dans 7 minutes et la file d’attente pour aller voir ce Sydney FC – Melbourne City n’avance pas.Heureusement que la température reste clémente avec un 25°C bien agréable, car je commence presque à regretter de ne pas être allé voir l’équipe du Western Sydney et son stade plus petit, situé à pourtant plus de 20 bornes d’ici.
Car l’Aussie Stadium c’est 45 500 places et 3 clubs résidents, rugby à XIII, à XV et foot (si les politiques grenoblois me lisent…).
Ce n’est pas la foule des grands soirs mais ça change du CFA. La grande majorité des supporters arbore le combo maillot-écharpe, bien aidés par un merchandising offensif. A Sydney tout est cher, et les places ne dérogent pas à la règle (compter 38,5 $ australiens soit 24€ pour les places adultes les moins chères).
Je rentre dans le stade au même moment que les joueurs entrent sur le terrain, et j’aperçois le kop local, armé de feuilles blanches, pour un tifo assez banal.

Le stade est clairsemé, avec 17 000 spectateurs pour ce premier match de la saison. Il faut dire qu’il y a encore beaucoup de monde dans les coursives, où se succèdent les stands de bière et les fast food.

Je regagne ma place en latérale, proche du virage réservé aux visiteurs. Pas de réel parcage ici, pas de barrière de protection, ni de stadiers, le virage est en accès libre, et une 50aine de melbournians s’agglutinent derrière le but.

En face, les SFCU (Sydney FC Unofficial), connus aussi comme« The Cove » forment un bloc de 1000-1500 têtes, et je suis agréablement surpris par l’ambiance en ce début de match. Les chants sont assez pauvres, principalement à base de « Sydney FC », mais je retrouve quelques airs connus. Et le kop chauffe les latérales tour à tour, qui répondent bruyamment aux « Syyyyyydney FC ».

Sur le terrain, c’est un bon niveau National voir L2 par moments, moins technique mais avec plus d’intensité et d’impact physique. On n’est pas pour autant dans le kick and rush, ça pose le ballon et ça circule bien. C’est même assez agréable à regarder par moment, car ça va de l’avant, ça tourne pas autour du pot. Pas mal de déchet technique par contre, avec des centres et des passes qui ne vont nulle part.
Anecdote surprenante quand un joueur de Sydney s’écroule aux abords de la surface adverse : Le ralenti passe sur les 2 écrans géants du stade, tout le stade voit la simulation, et les gens autour de moi se foutent allègrement de la gueule de leur joueur !
Niveau joueurs justement, je retrouve quelques noms connus,comme le gardien adverse Sorensen, et les locaux Jacques Faty et un certain Milos Dimitrijevic ! Ce dernier n’aura pas l’occasion d’apercevoir mon drapeau du Dauphiné que j’ai lamentablement oublié à l’auberge… Faut dire qu’après une longue journée de surf, je suis complètement cuit, au propre comme au figuré
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Les visiteurs ouvrent le score sur une perte de Faty,complètement à la ramasse sur ce match. Sydney égalise sur une belle action collective quelques secondes avant la mi-temps. Il ne se passera plus grand chose en seconde période, hormis dans les 5 dernières minutes ou le stade pousse pour l’emporter. Sans succès.
Score final 1-1, chacun rentre tranquillement chez lui.
Next comme dirait Senak
