Muses et Lacs 2013.
Pour la première fois depuis 2005, je n'ai pas faillit y aller. Peut êre avais-je déjà zappé une année, je ne sais plus. Tarif onéreux pour affiche un peu moyenne. S'il n'y a pas un groupe avec des fans hardcore en masse comme c'est le cas pour Blur ou Indochine pour sauver un festival, ils se ramassent dans un contexte économique tendu.
Pas de soirée avec un artiste frnçais majeur et un group anglo-saxon "culte" entrecoupé par exemple d'un Sanseverino ou Miossec ce qui fait le charme des Vieilles charrues. Un est un peu loin des soirée d'antant avec Renaud et par exemple Baby Shambles, Placebo ou Arno. On a presque était trop gâté à une époque.
A contrario, recentage rock mais exclusion des artistes ou groupes français. Eicher est suisse, Phoenix plutôt tourné vers l'international. je ne les voit pas comem des français. Dommage pour l'exception culturelle
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J'avais opté pour la samedi du 13 juillet.
Les plus . Un peu moins de monde surement lié à la crise, à l'aspect festival qui fatigue, lasse un peu les trentenaires-quadra lassés de jouer des coudes, faire la queue pour pisser, passer à la caisse pour bouffer de la merde et l'affiche un peu moins attractive cette année.
Mais cela ce qui permet de voir quasiment tous les concerts dans de bonne conditions. Tant pis si Remi Perrier ne se fait pas de bénef' il se rattrapera en programmant sa merde habituelles au summum. Les moins : les merdeux de 15-16 ans assez chiants notamment sur le concert d'Asaf Avidan. Ca bouscule, ça ne se pend pas pour des merdes, mériteraient quelques paires de claques

Du pilotin mais un peu moins que les autres années. C'est chiants les alcooliques en plus là c'et un eu la version blond torse poil qui sent un peu la violence rentrée.
Mark Lannegan. Sur la petite scène à l'entrée devant 1000 personnes. Du bon rock indie. Sans grande motivation pour un un des leader grunge de la scène rock indé américaine des 90's. Aurait mérité la grande scène. Mais appréciable dans ce contexte.
The Vaccines. Commence très fort leur set ensuite ça ronronne un peu. Quelques bons moments. Pas à la hauteur des critiques de leur dernier CD qui avait été encensé par les médias rock. Heureusement les concerts sont calibrés 55 minutes-1 heures ce qui permet de ne pas lasser.
Stephan Eicher. Je dirais le grand come back. Je l'avais vu au top dans les 90's Puis un peu plus décevant dans une formule intimiste à Vienne il y a quelques années en première partie de Cali où je trouvais qu'il avait pris un coup de vieux. Et là, cure de jouvence, il démontre qu'à 50 ans les anciens ont un avenir. Mélange de rock, de cuivre servit par de très bon musiciens. De belles harmonies de guitares. On ressent vraiment qu'Eicher est avant tout musiciens et qu'il ya un gros boulot sur chorus de grattes, du grand art. Les textes de Djian qui sont quand même des belles description poétique du quotidien et nous replonge dans un passé déjà lointains Un final très "manouche" . Le groupe qui fait le tour des 2 scènes pour saluer le public et sort par le côté le a capela. Un happening très réussi dans sa théatralité.
Asaf Avidan. Vu dans des conditions moyennes. son hit a attiré du monde. Une voix à la Janis Joplin. Un peu diva. Trop loin, vite lassé, d'autant que ça bousculé. Tout les merdeux snobant Eicher qui revienne du bar ou de bouffer pour aller devant la scène alors que c'est des noir de monde. Difficile d'apprécier le concert à sa juste mesure. Je ne sais pas comment les gens peuvent apprécier les groupes à Belfort ou aux Vieilles Charrues. Il semble même déjà lassé de jouer "one day", il affiche pas la même conviction, qu'il y a quelques mois comme la vidéo magnifique d'intensité qui figure sur le site de taratata (
http://www.youtube.com/watch?v=jtRMZ04hohQ ) . Du talent mais peut être un peu surfait, dire qu'il y a 2-3 ans il jouait à la Bobine devant 300 personnes.
Ben howard. Je ne connaissais pas cet artiste, je suis passé à travers, il semble avoir ses fans. Entre folk et new age. Un très bon moment, une jolie bassiste. un batteur qui joue batterie et basse . Musique un peu perché. a l'image de la soirée, des musiciens doués.
Phoenix. j'ai un peu du mal avec ce groupe. Disons que les 2 premiers morceaux passe ensuite lassitude liée à la voix, une sorte de Stroke en moins doué, moins péchu. Quelques moments marrant, le chanteur qui se couche sur l'enceinte, planant. Et un final monstreux, Thomas Mars qui fait un slam diving d'anthologie. Autre moment comique quand le chanteur est devant le public, on voit sur la vidéo qu'un vigile le tiens tout le morceau par la ceinture

En conclusion, il faut aimer, 15 mn en trop au milieu c'est pas le genre de groupe que je vais écouter trop souvent mais du talent, un bonne éponge de diverses influences comme les Strokes, de ce qui s'est fait dans les 80's voir Lennon niveau voix, je perçoit le groupe comme cela.
Klaxons. Très bonne performance. On sent le culte du rock, de son histoire façon Black Rebel Mortocycle au niveaux des instruments. Des grestch, des basses un peu dans l'esprit des Ephiphone vintage utilisées par les musicos BRMC. Un très bon groupe qui rappelle un MGMT, un Kasabian, toute cette vague du rock psyché teinté d'électro anglais. Une des surprises de ce festival, vu à 15-20 mètres. Toujours un morceaux un peu connu pour relancer le concert. Comme Vaccines sans forcément écouter des morceaux doivent servir à la pub ou passer en radio çà et là. Des musiciens de talents comme tous les groupes du jour.
Paul Kalkbrenner. Puissant sur ce que j'ai vu. Je ne suis pas forcément grand amateur de d'électro mais là sur les 15 minutes que j'ai vu on perçoit le Dj de haut niveau, le show complet au niveau son et lumière. Wax Tailor à côté c'est du pipi de chat
Niveau prog, je continue à penser qu'il serait bien de faire confiance à des artiste français Biolay, Dominique A, Miossec etc. voir Têtes Raides ces artistes qui mettent une claque toute personne qui les voit sur scène et cela ajouterai une patine "culturelle" au Festival.
Même pas d'attente au chiot

C'est un peu une période charnière pour ce type d'événement, baisse de financement public qui se répercute sur les affiches. Une soirée comme cela peut vite chiffrer : places, déplacement , boissons, bouffes c'est presque 100 euros si on ne se la joue pas un peu à la pingre "je bouffe mon sandwitch sur le parking pour ma caller le bide", je sors à droite au péage à Crolles histoire de gagner l'équivalent d'une pinte aller-retour

etc.
Peut être que d'ici un ou 2 ans me rendre dans ce genre d'événement me fera chier. On n'a pas de "Zenith" digne de ce nom mais quand il y aura la "Belle électrique" je pense que l'offre sur l'agglo se suffira presque à elle-même si ça rameute quelques groupes anglo-saxons.
A contrario un tel festival, pour l'instant cela permet de voir des groupes qui ne passeront que sur Lyon au Transbo' par exemple donc même à 50 euros le concert, cela permet de faire une cure de rock comme l'accroche du Festival l'indique si bien.